Introduction (français)

Mon nom est Dru Oja Jay, et je présente ma candidature au conseil d'administration de Mountain Equipment Co-op en 2011. Je sollicite ce mandat afin de faire avancer le travail sur quatre thèmes principaux:

Dans les prochaines semaines, je vais discuter de chacun de ces thèmes, entre autres, en profondeur au lien suivant http://mec.dru.ca/fr.

 

 

Je suis membre de MEC depuis 2004, et engagé envers les coopératives pour beaucoup plus longtemps. J'ai grandi dans une forêt de cèdres et de sapins sur la côte ouest, et la plus grande partie de mon enfance a été marquée par les campagnes pour la protection et le maintien du saumon sauvage. J'ai poursuivi mes études universitaires au Nouveau-Brunswick, où je me suis impliqué dans le journalisme. J'ai étudié la philosophie et la technologie et participé à plusieurs groupes travaillant pour la justice sociale et la durabilité environnementale. Je me suis particulièrement engagé dans le mouvement antiguerre, après l'invasion de l'Afghanistan par les États-Unis et le Canada.

 

J'ai passé des mois dans des paysages variés et sauvages du Canada, de la Rive-Sud de Terre- Neuve à la forêt boréale du Québec, de la rivière Athabasca dans le nord de l'Alberta jusqu’aux îles du golfe et les montagnes côtières de la Colombie-Britannique. Ma compagne et moi avons traversé le Canada à trois reprises. Pendant des années, cela a été la principale raison de mon appartenance au MEC: le matériel de camping léger, les chaussures de randonnée durables, et les bâches de bonne qualité.

 

En 2003, j'ai fondé un journal engagé et communautaire - The Dominion - avec certains de mes collègues. Après une année d’études supérieures à Halifax, j'ai déménagé à Montréal en 2005. Tout en subvenant à mes besoins grâce à mon travail à la pige dans la conception de sites web, j'ai fait beaucoup d'heures de travail au sein de groupes militants pour les droits des peuples autochtones au Canada, la justice climatique, la justice pour les femmes autochtones disparues et assassinées, et une politique étrangère canadienne équitable.

 

 

En 2006, nous avons transformé The Dominion en coopérative, et le journal fait maintenant partie d'un réseau. Reconnu sous le nom de Media Co-op, ce dernier a grandi et implanté des branches locales dans quatre villes canadiennes. Une grande partie de mon rôle durant ces dernières années a été de construire des structures qui permettent à nos 500 membres de participer aux décisions influençant l’orientation de la coopérative.

 

J'ai également travaillé en tant que membre associé au Sustainability Solutions Group, une coopérative de travailleurs et travailleuses qui aide les organisations à réduire leurs impacts environnementaux. L'approche globale du SSG, considère tous les aspects organisationnels, allant des systèmes de chauffage et des types d’isolation jusqu’aux activités encourageant les prises de décisions institutionnelles participatives.

 

J'ai récemment été élu au conseil d'administration de Koumbit, une compagnie de technologie montréalaise à but non lucratif qui a été innovatrice en créant une culture de coopération dans leur travail quotidien. Chez Koumbit, les travailleurs et travailleuses prennent les décisions démocratiquement, des ressources sont affectées pour permettre leur travail sur des sites Web pour des organismes communautaires, et des logiciels libres sont utilisés pour le bénéfice de tous.

 

 

Comme beaucoup d’autres membres, j'ai commencé en considérant MEC comme l’endroit pour obtenir l'équipements de haute qualité à bas prix. Depuis, j'ai beaucoup appris sur le leadership de MEC par rapport à l'adoption de constructions et des pratiques commerciales durables. J'ai également été impressionné par la décision de MEC de donner 1% de ses revenus bruts - s'élevant à des millions de dollars ces dernières années - à des initiatives environnementales. Les efforts de la coopérative pour un approvisionnement éthique ont également été une avancée majeure. Grâce à ces initiatives, parmi d’autres, MEC a des années-lumière d'avance sur la grande majorité des entreprises canadiennes. Pour cela, MEC doit être félicité et ses efforts reconnus.

 

Il est également temps d'envisager les prochaines étapes. Le potentiel de développement est encore énorme.

 

Mon expérience avec les coopératives a évolué parallèlement aux progrès accomplis par MEC. Je veux faire partie du conseil d'administration de MEC parce que je pense que mon expérience dans la construction de structures démocratiques et mon travail pour la justice sociale et la durabilité environnementale peut aider MEC à atteindre un niveau d'excellence encore plus élevé.